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Recherche par auteur : Tacite (0055

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Lu par : Hervé Detrey
Durée : 2h. 4min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 17962
Résumé:Publiée en 98 ou peu après, la Germanie forme, comme l'Agricola, qui la précède de peu, un opuscule de quarante-six chapitres, dont certains assez brefs. À titre de comparaison, les livres encore entiers des Annales en comptent de cinquante-huit (XIII) à plus de quatre-vingts (I et II). Ce traité succinct, qui s'inscrit dans une longue tradition ethnographique, a suscité nombre de commentaires et, si son interprétation a évolué au cours des siècles, il n'en reste pas moins un texte fondateur de la complexe identité européenne, qui se souvient, encore aujourd'hui et bien plus qu'elle ne veut l'admettre, de son antique centre méditerranéen. Ce n'est que quelques années avant la conquête de la Gaule par César que les Germains sont mentionnés comme un peuple nord-européen distinct des Celtes et des Scythes. Tacite n'en tient pas compte quand il décrit les rapports contrariés que Rome entretient avec eux depuis deux cent dix ans (Cf. XXXVII). Car si, au moment de l'irrésistible ascension de Trajan, les Germains ne représentent pas un réel danger, ils ont toutefois, à diverses reprises, menacé l'intégrité territoriale de l'Empire, qu'ils maintiennent sur le qui-vive. Ils ont porté un coup pratiquement définitif à son expansion vers le nord-est européen au-delà du Rhin. Certes, ils ont pu, ils peuvent être, avec des bonheurs divers, repoussés ou contenus. Mais, à la différence d'autres grands et puissants ennemis de Rome, ils n'en demeurent pas moins invaincus dans leur acharnement à défendre leur liberté. L'absence de la part de Tacite de spéculations explicites sur l'avenir laisse deviner qu'il s'agit d'une situation au mieux irréversible.
Durée : 10h. 56min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 13803
Résumé:" Je dis que l'âme (souvent nous disons l'intelligence), dans laquelle résident le principe et la règle de nos actions, n'est pas moins une partie de notre corps que les mains, les pieds et les yeux C... ". Voici une raison de conclure que l'esprit et l'âme sont corporels: car, s'ils font mouvoir nos membres, s'ils nous arrachent des bras du sommeil, s'ils altèrent la couleur du visage et gouvernent a leur gré l'homme entier, comme ces opérations supposent un contact, et le contact une substance corporelle, ne faut-il pas avouer que l'esprit et l'âme sont corporels? (...) Mais quels sont les éléments de cette âme?